Architectures historiques : la construction funéraire des grandes civilisations

L’architecture a pris naissance en Orient, environ 10 000 ans av. J.-C., quand les pérégrinations des hommes cessèrent et qu’ils découvrirent l’importance et le moyen de cultiver la terre. L’Inde, la Chine et l’Egypte furent le théâtre de ces productions originaires, abondantes en symboles divins et encore pénétrées de superstition. La sévérité des cultes, la puissance des prêtres contraignaient déjà les juvéniles élans de l’architecture. Les lois physiques étaient comme subordonnées à celles de la religion.  Alors l’Asie voyait s’élever dans ses terres des constructions où le faste et l’ornement commençaient à prendre forme. Ces édifices étaient fastueux et plantureusement ornés. On les souhaitait d’autant plus beaux qu’ils devaient traduire la ferveur religieuse. Tandis que dans les contrées inégales de l’Inde, les monuments paraissaient plutôt refléter le désordre et la rudesse de l’environnement montagneux. Le sujet de cet article portera plus précisément sur les monuments et complexes funéraires de quelques-unes des plus grandes civilisations architecturales.  

L’architecture funéraire de l’Egypte antique :
 

Les sépultures en Egypte antique étaient l’objet d’une profonde vénération pour les peuples de ce temps. Toute l’imagination des architectes était presque attirée exclusivement vers l’art de l’édification mortuaire. Les monuments éblouissants et d’une incomparable grandeur laissés par cette civilisation attestent un génie de création et une énergie inventive uniques dans l’histoire. Les complexes funéraires étaient considérés comme la place de la vie éternelle. Aussi apportait-on plus d’intérêt, plus de soin et d’ingéniosité dans leur construction et organisation, que dans les édifications de la vie courante. La tombe du défunt était conçue pour la préservation du corps momifié et la réception des hommages funéraires. Il y avait, d’une part, la pièce funéraire où gît le défunt avec son mobilier, et dont l’entrée était défendue aux visiteurs ; et d’autre part, une chapelle où se conservait les présents offerts aux morts et qui étaient censés garantir son salut et sa pérennité. Dans l’Ancien Empire, l’architecture enveloppant les sépultures revêtait la forme des mastabas ou des pyramides. Les uns renfermaient les dépouilles des dignitaires et des nobles ; les autres étaient spécialement construites pour les rois. L’hypogée caractérise les édifications funéraires du Nouvel Empire de l’Egypte. Il s’agit d’une construction funéraire creusée dans le sol, moins onéreuse que les pyramides, et moins sujette au pillage.  

La sépulture chez les Grecs anciens :
 

Si les rites funèbres des Grecs ne diffèrent pas tant de ceux des Égyptiens, néanmoins leur architecture funéraire n’est pas parvenue au degré de magnificence, d’élévation et de force symbolique qu’on trouve chez ces derniers. En Grèce antique, les nécropoles – espace comprenant des groupes de sépultures plus ou moins grandes - n’étaient pas organisées uniformément. L’accès aux tombeaux n’était pas interdit. Situées à l’extérieur de la ville, le long des routes, ces sépultures étaient de taille variable selon l’importance du défunt. Et, comme en Egypte, les dignitaires glorieux possédaient des monuments imposants en guise de sépulcre. En général, les nécropoles grecques offrent une vue grise et austère en comparaison des fabuleuses compositions égyptiennes.

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