Lors de la première conférence des écoles d’architecture tenue à Ifrane récemment, une conclusion est ressortie : les formations marocaines en architecture doivent être reconsidérées et modifiées. C’est dans cette vue que le ministre de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri a souligné l’importance de conformer les formations en architecture aux standards internationaux.  

Harmonie recherchée entre formation et profession  

Le but est de permettre aux étudiants d’architecture de maîtriser le plus grand nombre de pratiques professionnelles, tout en répondant aux demandes du marché. Ainsi, les étudiants connaîtront plusieurs débouchés. De plus, une telle évolution séduirait davantage les étudiants réticents et inquiets de n’être pas à l’avenir assez actifs. Par son intervention, le ministre a cherché à convaincre toutes les personnes concernées de contribuer à remplir cette mission nécessaire. Pour lui, la formation architecturale doit se mettre au diapason des avancées économiques, technologiques, des mutations culturelles, des nouvelles exigences environnementales, etc. Pour arriver à ces fins, la rencontre organisée à Ifrane devait bien réunir tous les protagonistes concernés, parmi lesquels : le Conseil National de l’Ordre des Architectes, les directeurs des écoles d’architecture du public et du privé, les représentants du corps professoral, etc. Le but de cette réunion est notamment de mettre en place des dispositions qui permettront à la formation architecturale de se hisser aux normes internationales d’ici 2030.  

Motifs d’espoir et perspectives brillantes  

Cette volonté d’amendement des formations en architecture n’est pas un hasard. Fassi Fehri a rappelé que cette cause faisait partie des réformes entreprises au Maroc relativement aux chantiers de la régionalisation avancée, ainsi que de la réorganisation de l’enseignement supérieur, l’ouverture des écoles publiques en architecture, etc. Tout est donc prévu pour rendre la formation en architecture exemplaire au Maroc. De quoi pousser plusieurs bacheliers à sauter le pas, en étudiant le métier dont ils rêvent ! Cette démarche, ambitieuse et stratégique, pourrait assurément avoir des répercussions fortement bénéfiques pour le royaume. Malheureusement, l’architecture n’est pas la formation la plus désirée au Maroc par les personnes qui souhaitent poursuivre leurs études supérieures. La raison est que les opportunités d’emplois dans ce secteur sont très rares. Cependant, les perspectives d’évolution proposées sont un solide espoir de voir disparaître ces obstacles injustes, et d’assister à l’épanouissement des jeunes talents !